Cranes de Cristal ; Partie 2 lorsque, le 24
lorsque, le 24 février 1935, Mitchell-Hedges publia sa découverte
dans le New York American, l’archéologie internationale s’éleva contre
lui. Ce crâne en cristal ne cadrait tout simplement pas avec l’image
des Mayas du VIIIe siècle que les spécialistes s’étaient forgés à
l’issue de longues années de recherche. Contrairement aux civilisations
mexicaines des Aztèques ou des Mixtèques, ce peuple indien, pensait-on,
ne pratiquait pas le culte du
crâne. En outre, la précision de travail était parfaitement
inhabituelle pour les Mayas. Les mauvaises langues allèrent même
jusqu’à prétendre que Mitchell-Hedges avait menti. Il n’était pourtant
pas réputé pour son manque
de sérieux. Des recherches ultérieures prouvèrent que les cultes
crâniens n’étaient pas étrangers aux Mayas mexicains de Chichén Itzà,
par exemple. Malgré l’agitation provoquée par sa découverte,
Micthell-Hedges n’était pas intéressé par l’argent.
Il offrit le crâne de cristal à sa fille adoptive Anna qui vit aujourd’hui à Toronto, Canada, et qui le possède toujours. Même si le débat n’a jamais pu être tranché, la vérité se trouve sans doute quelque part à mi-chemin entre la perfection du travail artistique qu’il représente et les forces occultes, voire extraterrestres, qu’on lui prête. Cette vérité que l’on ressent confusément lorsqu’on l’observe avec attention.